Témoignage 10 : Mme Sanogo Awa
Avant le début du projet, je ne peux pas dire que je ne mangeais pas mais je me débrouillais avec ma famille pour avoir à manger. C’était assez difficile ; n’en parlons pas d’économie puisque ce que tu gagnes c’est ça que tu prends pour payer de la nourriture. La santé et la scolarisation de mes enfants étaient aussi difficiles à assurer.
Après avoir obtenir mon micro crédit, j’ai payé du maïs puisque je vends de la farine. Les bénéfices que je gagne, je dépose chaque jour quelque chose à côté dans le mois et ainsi je peux payer mon microcrédit et faire les dépenses de la famille.
Les changements qui sont à attribuer au projet c’est que maintenant mon commerce marche et j’arrive à compléter la popote que mon mari me donne, et en plus, je m’occupe de mes enfants en leur payant les nécessaires et aussi m’occuper de moi même pour mes propres besoins.
Je ne gatte pas le nom de Dieu, mes enfants sont nourrit, j’arrive à économiser de l’argent et j’aide mon mari à soigner nos enfants et payer leur scolarité. C’est grâce à ce projet que je m’épanouie aujourd’hui.
Fait à Bobo-Dioulasso le 18/01/2012
Témoignage 11 : Mme Dah Mini
Ma situation avant le début du projet : Je me débrouillais pour pouvoir m’en sortir. Comme je suis une restauratrice, le repas de ma famille provient de la nourriture que je vends. J’arrivais à m’en sortir sur le plan économique et mes enfants étaient soignés quand ils sont malades et ils sont aussi scolarisés.
Les changements qui se sont produits depuis que j’ai commencé à prendre le microcrédit, c’est que avant je n’avais pas un grand moyen pour payer les provisions et les déposer mais avec le microcrédit que j’ai reçu de la FWS j’arrive à faire plus de recettes et grâce à mes économies, je peux faire face à mes différentes dépenses de la famille ; puisque l’argent ne peux pas suffire ça se complète.
Avec le microcrédit que je gagne un maintenant, de ce faite, je paye mes aliments de restauration (céréales, maïs, riz) en faisant cela je peux économiser puis payer mon micro crédit comme il se doit. Grâce à mon activité, mon commerce, ma famille s’épanouie.
Sur le plan alimentaire comme je le disais au début, notre repas de famille provient de mon restaurant. Comme je suis une veuve, je suis chargé de m’occuper de mes enfants avec les revenus que je gagne dans cette activité. Quand ils sont malades je les soigne et je paye leur scolarité pour leur éducation.
Fait à Bobo-Dioulasso, le 20/01/2012
Témoignage 12 : Mme Yaméogo Odile
Ma situation avant le début du projet sur le plan alimentaire n’était pas stable puisque pour avoir à manger c’était difficile ; car je suis veuve et toutes les dépenses de la famille c’est moi qui doit m’en occuper. Economiquement je vivais dans une situation de précarité. L’argent, je n’en trouvais même pas et on ne peut parler d’en économiser.
Les changements qui se sont produits dans ma vie sont énormes depuis le début du projet. Je gagne un crédit pour pouvoir faire mon commerce et avec les revenus que je gagne dans ça, je peux payer mon microcrédit et avec le reste je m’occupe de ma famille sur le plan alimentaire, économique, sanitaire, scolarisation.
Les changements que je peux attribués au projet c’est que grâce à ce microcrédit, j’arrive à m’épanouir ; puisque je ne vais pas demander à quelqu’un de m’aider pour pouvoir me nourrir. Grâce à Dieu je peux travailler avec mes dix doigts et le microcrédit m’aide réellement.
Les changements qui se sont produits dans ma vie quotidienne c’est qu’avec mes bénéfices, j’arrive à m’occuper de ma famille en payant de la nourriture, des habits et autres nécessaires. J’arrive aussi à économiser, et j’envoie mes enfants au dispensaire quand ils sont malades et je paye leur scolarité pour l’école.
Fait à Bobo-Dioulasso, le 17/01/12
Témoignage 13 : Mme Djiry Awa
Avant le début du projet, ma situation était préoccupante. Pour avoir de la nourriture s’était difficile. Je ne gagnais pas d’argent puisque je n’avais pas un fond de commerce. Et très souvent j’avais d’énormes difficultés d’envoyer les enfants au dispensaire et de faire face à leurs scolarisations ; car c’était quasiment impossible pour moi d’arriver à économiser de l’argent.
Les changements qui se sont produits dans ma vie et au sein de ma communauté depuis le début du projet c’est que maintenant grâce au microcrédit que j’ai eu avec la FWS, j’ai un fond qui permet de pouvoir faire mes activités et mon commerce se développe et marche. Il me permet d’avoir plus de recette et j’arrive à économiser pour pouvoir m’occuper de ma famille ainsi que la scolarisation de mes enfants.
Les changements que je peux attribuer au projet c’est que maintenant j’arrive à économiser de l’argent, je m’occuper de mes enfants en payant les nécessaires comme les habits, les chaussures, les savons. Grâce au microcrédit j’arrive à m’épanouir.
Les différents changements qui se sont produits dans ma vie quotidienne : Sur le plan alimentaire, mon mari me donne la popote chaque mois mais ça ne peut pas suffire alors, avec ce que je gagne dans mon commerce, je complète pour la nourriture. Avec mes économies je peux prendre aussi soins de mes enfants quand ils sont malades et de leurs scolarisations.
Fait à Bobo-Dioulasso le 19/01/12
Témoignage 14 : Mme Ouattara Minata
Avant le début du projet, dans le domaine de l’alimentation dans notre famille, nous sommes deux femmes chez notre mari chacune des femmes se débrouillent avec ses enfants, malgré que mon commerce ne marchait pas j’étais obligé de nourrir mes enfants ; même souvent il arrivait que je parte demander de l’argent chez mes parents. Les enfants ne partaient pas à l’école, pour les envoyer au dispensaire c’était aussi difficile.
Les changements qui se sont produits sont que maintenant grâce au micro crédit AGR de la FWS que je gagne, mon commerce marche maintenant et je peux économiser pour payer mon crédit et payer de la nourriture pour mes enfants.
Grâce à ce micro crédit, il y a eu beaucoup de changement dans ma vie actuelle ; maintenant grâce à l’économie que je gagne dans mon commerce mes enfants sont nourris et soignés.
Ces changements ont produit dans ma vie une énorme fierté ; je m’épanouis vraiment grâce à mon AGR. Je peux nourrir mes enfants et les soigner. Ils font les cours du soir par manque de moyen puisque pour les cours du jour les frais de scolarité sont élevés et mes moyens n’arrivent pas là.
Fait à Bobo-Dioulasso le 19/01/2012
Témoignage 15 : Mlle Ouattara Dienèbou
Ma situation avant le début du projet est que mon commerce ne marchait pas assez. Il fallait que je me batte pour aider ma maman ; car, je ne me suis pas encore marié.
Avec ce projet, les changements qui se sont produits sont énormes ; puisque avant ; quand je faisais mon commerce, mes bénéfices n’étaient pas beaucoup et je prenais ça pour faire mes propres achats ; mais depuis que j’ai reçu le micro crédit, mon commerce marche et je songe même à aider ma maman car elle est seule à s’occuper de mes petits frères et sœurs.
Les changements qui sont attribués au projet : Grâce à mon micro crédit que j’ai reçu de la FWS, je peux économiser de l’argent, aider ma maman à payer de la nourriture pour la famille, la donner de l’argent pour ses propres dépenses. Sur le plan alimentaire, je paye des céréales, du riz, pour la famille. Je peux aussi donner de l’argent pour qu’ils se complètent (pour appuyer ma maman) et ainsi l’aider pour la scolarisation de mes frères.
Fait à Bobo-Dioulasso le 21/01/2012
Témoignage 16 : Mme Dione Eunice
Avant le début du projet, on était nourri même si ce n’était pas des repas bien copieux ; mais au moins on était nourri grâce à ce que le papa de mes enfants donnait à la fin du mois. Je ne peux pas parler d’économie, puisque mon commerce ne marchait pas et toutes les dépenses de la famille étaient supportées par mon mari. Quand les enfants sont malades, c’est lui qui les soigne et également leur scolarité il s’occupe de ça.
Depuis que ce micro crédit de la FWS à commencé, j’ai pu agrandir mon commerce en payant les nécessaires pour mon commerce comme l’huile, les paniers de tomates, du choux. Je les vend et si c’est fini je part reprendre (m’approvisionner à nouveau). J’arrive à économiser pour pouvoir faire face aux différentes dépenses de la famille.
Avant mon commerce ne marchait pas ; mais depuis que j’ai pris le micro crédit, j’arrive à m’en sortir et à pouvoir économise pour faire face aux différents besoins de la famille. Or avant, toutes les charges étaient sur mon mari ; maintenant je peux l’aider.
Grâce à ses changements je me réjouis aujourd’hui d’avoir eu ce micro crédit qui m’aide beaucoup actuellement. J’arrive à compléter l’argent que mon mari me donne chaque mois pour l’alimentation ; car ça ne suffisait pas. Les enfants sont soignés quand ils sont malades et sont scolarisés grâce aux efforts que nous deux faisons.
Fait à Bobo-Dioulasso le 17/01/2012
Témoignage 17 : Mme Ouattara Sita
Ma situation avant le début du projet n’était pas dramatique ; ça allait puisque j’ai un secret pour vendre ; c’est que je suis dans les tontines, chaque jour ou chaque semaine je peux donner de l’argent on les met ensemble et on remet à une personne quand mon tour arrive je prend je fais mes achats. C’est comme ça je me débrouillais pour m’en sortir. Je suis une veuve et c’est moi qui m’occupe de mes enfants.
Les changements qui se sont produits grâce à ce projet : Certes avant je ne me plaignais pas ; mais le projet de micro crédit est venu m’aider encore plus pour mon commerce et ça c’est beaucoup agrandit ; j’arrive à subvenir à l’alimentation de mes enfants avec la pension de leur défunt père même si c’est pas beaucoup, avec les recettes de mon commerce, je complète pour mes différents besoins et celle de la famille.
Les changements qu’on peux attribuer au projet c’est que grâce à ce micro crédit et au revenus que cela me permet de tirer de mon commerce, tout mes enfants partent à l’école ; avant ils faisaient les cours du soirs mais maintenant je les ai inscrit en cour du jour grâce aux bénéfices que je gagne de mon commerce et cela ajouté à la pension de leur papa.
Avant certains de mes enfants faisaient les métiers et le soir ils partaient à l’école. Ils m’amenaient de l’argent de leur journée et je prenais cela pour l’ajouter à ce que je gagnais pour faire le repas. Maintenant que dans mon commerce je gagnes des bénéfices, je les nourris, les soigne, et paye leur scolarité.
Fait à Bobo-Dioulasso le 20/01/2012
Témoignage 18 : Mme Sagné Aissata
Avant le début du projet, je me débrouillais dans mon petit commerce qui n’était pas développé. J’arrivais au moins à faire les petites dépenses de la famille car mon mari me donnait l’argent à la fin du mois pour l’alimentation et de fois ça ne suffisait pas ; je devais compléter. Je ne pouvais pas économiser puisque je ne gagnais pas beaucoup de bénéfices.
Les changements qui se sont produits depuis que j’ai eu mon micro crédit de la FWS, j’ai pu développer mon AGR en payant des sacs de sel, comme ça je peux économiser pour payer mon micro crédit et pouvoir à quelque dépenses de la famille en donnant coup de main à mon mari.
Les changements qui sont attribués au projet : Je peux m’épanouir ; je me vois comme une femme capable de faire quelque chose qui rapporte à la famille.
Pour l’alimentation, ce que mon mari donnait ne suffisait pas ; maintenant je suis capable de compléter l’argent qu’il donne pour la popote et les autres petites dépenses de la famille. Je peux économiser pour payer du savon, les habits. Quand les enfants sont malades, on peut les envoyer au dispensaire et nous arrivons aussi à payer leur scolarité.
Fait à Bobo-Dioulasso le 19/01/2012
contact: Pasteur Samuel SANOU,
Fondateur / Responsable des Projets
fondawuroser@yahoo.fr