La saison des pluies, cette année 2014, n’a pas bien démarrée pour permettre de bonnes productions agricoles. Il y’a une insuffisance des pluies qui sont en plus, très mal reparties tant au plan national que dans une même région. Les semis dans les champs montent difficilement ; surtout pour le maïs dont certaines plantes meurent, faute de pluies. Le sorgho, le haricot et l’arachide semblent mieux supporter le manque de pluie. Pour les activités du programme agropastoral de la FWS année 2/3 qui bénéficie de l’appui financier de SEL France et qui se mènent dans la ferme pédagogique du projet Wurodinisso près du village de Doufiguisso, à 27km de Bobo-Dioulasso, l’espoir se tourne beaucoup plus vers ces spéculations résistants et le manioc.
La demande en eau pour les populations riveraines reste forte au forage du projet Wurodinisso, réalisé grâce à l’appui financier et technique de HSF Chambéry en France ; car sans pluie pas de possibilités aussi de récupération d’eau de toitures de maisons par les populations. C’est pourquoi ils sont toujours nombreux à vernir dès le levé du jour à la pompe immergée du projet Wurodinisso, pour s’approvisionner en eau potable pour leurs besoins de consommation et pour la lessive ou pour faire abreuver leurs animaux. Heureusement, avec le repositionnement surélevé des plaques solaires des deux châteaux d’eau, pour permettre de mieux capter les rayons solaires, la pompe immergée du forage peut faire monter l’eau plus longtemps dans la journée et ainsi éviter les ruptures d’eau et les longues attentes des populations venues s’approvisionner en eau au projet Wurodinisso. Difficile pour le projet de programme agropastoral d’envisager de faire l’irrigation en cette saison hivernale pour pallier au manque de pluie ; car nous sommes obliger de prioriser les besoins d’eau de consommation pour les riverains déjà habitués à venir prendre l’eau au robinet de la pompe immergée du forage du projet Wurodinisso.
Lorsqu’il y a de l’eau dans les châteaux, les villageois gagnent en temps et économisent des énergies pour leurs travaux de production. Le constat, c’est que pour l’instant les besoins du centre ne sont satisfaits qu’en eau de consommation et les besoins en eau pour l’irrigation en vue de la production maraîchère, qui était au départ l’un des objectifs de ce projet, ne sont pas satisfaits. Faut-il envisager de faire un second forage en vue de répondre à ce besoin d’irrigation pour la culture maraîchère de la ferme pédagogique agropastoral du projet Wurodinisso ? Ce serait l’idéal ; car on ne peut priver les populations de l’eau potable pour leur besoin de consommation. Pour bien mener nos activités d’irrigation pour la culture maraîchère, le projet Wurodinisso a besoin de partenaires financiers qui voudraient bien s’engager avec nous pour nous accompagner à relever ce défit qui permettra de participer à la répondre aux besoins de formation et de création d’emplois pour les jeunes déscolarisés en milieu rural dans la zone du projet.
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